À PEINE
Barbara / Roland Romanelli
Au piano: Muriel Laude
À peine le jour s’est levé
À peine la nuit va s’achever
Que déjà, ta main s’est glissée
Légère, légère
À peine sortis du sommeil
À peine, à peine tu t’éveilles
Que déjà, tu cherches ma main
Que déjà, tu frôles mes reins
L’aube blafarde, par la fenêtre
L’aube blafarde va disparaitre
C’est beau, regarde par la fenêtre
C’est beau, regarde le jour paraître
À chaque jour recommencé
À se vouloir, à se garder
À se perdre, à se déchirer
À se battre, à se crucifier
Passent les vents et les marées
Une fois perdus, déchirés
Une fois perdus, retrouvés
Nous restons là, émerveillés
Ton indocile, ton difficile
Et puis docile, ton si fragile
Je suis la vague où tu te noies
Et je m’enroule au creux de toi
À peine le temps s’est posé
Printemps, hiver, automne, été
Tu t’en souviens, c’était hier
Printemps, été, automne, hiver
À peine tu m’avais entrevu
Que déjà, tu m’avais reconnu
À peine tu m’avais souri
Que déjà, je t’avais choisi
Mon indocile, difficile
Et puis docile, si fragile
Tu es la vague où je me noie
Tu es ma force, tu es ma loi
Dans la chambre s’est glissée l’ombre
Je t’aperçois dans la pénombre
Tu me regardes, tu me guettes
Tu n’écoutais pas, je m’arrête
Au loin, une porte qui claque
Il pleut, j’aime le bruit des flaques
Ailleurs le monde vit, ailleurs
Mais nous, nous vivons là mon cœur
Et je m’enroule au creux de toi
Et tu t’enroules au creux de moi
Le temps passe vite à s’aimer
A peine l’avons-nous vu passer
Que déjà, la nuit s’est glissée
Légère, légère
Ta bouche à mon cou, tu me mords
Il fait nuit noire au dehors
Ta bouche à mon cou, je m’endors
Dans le sommeil je t’aime encore
A peine je suis endormi
Que déjà, tu t’endors aussi
Ton corps à mon corps s’est fait lourd
Bonsoir
Bonne nuit
Mon amour…